Antoine et sa maman sont intervenus deux fois dans la classe.
Lors de la 1ère intervention, ils ont plutôt parlé de tout ce qu’ils ont vu ; et à travers les photographies, nous avons pu "voyager".
Chaque matin, un enfant vient tracer sur la carte géographique la traversée d’Antoine en avion ; la découverte géographique commence même en maternelle !!!
La 2ème séance fut orientée sur la culture de CACAO.
Il y a très longtemps, un grand explorateur nommé Christophe Colomb découvrait l’Amérique et ses nombreuses richesses. Cet endroit fut appelé Costa Rica (Côte riche).
Là-bas, on y trouve des montagnes et l’herbe est verte comme chez nous en altitude, avec des vaches noires et blanches précise Antoine.
En haut, dans les montagnes, il fait même froid.
Pourtant, dès qu’on redescend, la chaleur est là et l’herbe est jaune et sèche car le soleil la brûle.
Les déplacements se dont en 4x4 car ce sont des chemins de terre.
Le budget va principalement à l’éducation et les soins.
Antoine a vu aussi une gigantesque cascade et dans la forêt, des arbres énormes.
Antoine a vu de nombreux animaux :
- des crocodiles
- des paresseux (singes)
- des colibris, perroquets et oiseaux (aigle)
- des grenouilles avec plusieurs couleurs
- des iguanes
- des dindons (élevage important)
Sur la côte, il y a des grosses vagues où on peut faire du surf.
Antoine a rencontré des indiens qui cultivent le CACAO.
Voici les différentes étapes de fabrication avant la dégustation :
L’arbre s"appelle le CACAOYER.
Son feuillage est large : il porte des graines aussi grosses qu’un petit ballon de rugby.
A l’intérieur, on y trouve les FEVES DE CACAO.
Ces fèves sont "torréfiées", séchées, chauffées dans le feu de bois. Puis, elles sont écrasées avec une grosse pierre sur un grand plat que l’on va secouer par la suite afin d’enlever les coquilles.
Le cacao resté sur le plat, sera de nouveau écrasé dans un moulin ; avec la graisse que contient le cacao, il en ressort une pâte épaisse : celle-ci sera mise en tablette après lui avoir ajouté du sucre.
La transformation se fait sur place ou parfois en Europe (des ballots de fèves sont importés).
La maman d’Antoine nous a écrasé une fève afin que l’on puisse goûter un morceau de cacao d’origine : goût subtil et différent du chocolat.
Durant ce 3ème jeudi, nous allons jouer à découvrir quel chocolat se rapproche le plus de cacao d’origine lors de cette dégustation en classe : juste faire fonctionner les papilles sans les yeux !
L’enseignante a apporté différents chocolats noirs, au lait ou blanc. Chacun a choisi un morceau sur chaque plateau, les yeux fermés ; on a cherché à dire si c’était sucré ou non. Il a fallu le refaire plusieurs fois avant de bien préciser le ressenti correct.