Emmanuel Nghiap, chargé de communication
Publié dans Église en Ille-et-Vilaine n°300 – Septembre 2018
Michel Pellé arrive du Finistère pour prendre la direction de l’Enseignement catholique en Ille-et-Vilaine, soit 82 000 élèves et 40 % des élèves du département
Cette rentrée scolaire 2018 est l’occasion pour l’Enseignement catholique en Ille-et-Vilaine d’accueillir son nouveau directeur diocésain : Michel Pellé. Il succède à Jean-Loup Leber qui a pris sa retraite en juillet dernier. Brestois d’origine, ce professeur de science physique et chimie depuis 1985, est devenu chef d’établissement d’abord à Concarneau en 2006, puis au sein du groupe scolaire de l’Estran (d’environ 3 200 élèves) ces 4 dernières années.
Notre diocèse compte le plus grand nombre d’élèves scolarisés dans l’Enseignement catholique sous contrat d’association avec l’État. Cela doit être une grosse responsabilité ?
Michel Pellé : Je suis très reconnaissant de la confiance que Mgr d’Ornellas met en moi pour cette nouvelle mission, ce nouveau métier. Vous savez, quand on arrive avec une expérience dans la direction d’établissement on a une bonne connaissance du fonctionnement de l’enseignement, mais être directeur diocésain c’est un autre métier. Je ne suis pas le patron des établissements, ce n’est pas une structure pyramidale. On ne devient pas directeur diocésain pour devenir le chef.
Quelles sont vos missions ?
Un directeur diocésain a plusieurs missions. Il a tout d’abord une maison à faire vivre : la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique (DDEC), située à Rennes, avec ses différents services qui sont au quotidien en accompagnement des différents établissements. Et puis, il a aussi l’animation, la coordination et l’accompagnement de l’ensemble des écoles catholiques du diocèse. Chaque établissement relève d’une certaine autonomie, mais la DDEC avec son directeur, est toujours présente pour les accompagner.
Pour faire vivre tous ces établissements, il faut les accompagner dans leur quotidien avec des problématiques qui demandent parfois des solutions très rapides. La DDEC est donc là pour accompagner, aider les équipes pédagogiques et, si nécessaire, prendre la main face à des situations moins habituelles pour les établissements. Mais il ne faut pas se contenter de faire vivre nos établissements au quotidien, il faut aussi construire des projets sur le long terme pour que les enseignants puissent voir leur établissement tel qu’il sera, ou pourra être, dans 1 an, dans 5 ans, dans 10 ans voire plus.
En fait, faire vivre un établissement, c’est le faire vivre dans toutes ses dimensions. L’école c’est d’abord un lieu de travail. Les parents confient leurs enfants tout d’abord pour que l’école puisse remplir sa mission d’enseignement. Mais au-delà de ça, l’école est un lieu de vie. Et dans le cadre du projet de l’Enseignement catholique, nous sommes très attachés à cette idée et à considérer l’enfant dans sa globalité pour ne pas le voir uniquement au travers du prisme de l’enseignement, mais plus largement dans une mission d’éducation.